Archives pour la catégorie Carnet de parents

Informations et conseils pour guider votre enfant dans sa vie, son éducation et son instruction. Au programme, des articles sur la parentalité bienveillante, sur l’éducation et sur l’instruction .Français ,Mathématiques mais aussi bien d’autres domaines tels que les sciences du vivant, l’art plastique ou encore la musique. Vous y trouverez différents articles sur l’apprentissage de l’alphabet, de la lecture, de l’écriture ou encore des nombres.

Pourquoi acheter Lunii ma fabrique à histoires ?

Pourquoi acheter Lunii ma fabrique à histoires ?

Vous hésitez à acheter Lunii ma fabrique à histoires malgré les nombreux échos de votre famille, de vos amis et même de vos collègues. Que contient  cette petite boîte bleue et jaune devenue numéro  des ventes à Noël cette année ? Comment fonctionne-t-elle ? Et pourquoi l’offrir à un jeune enfant ?

On vous explique tout en deux minutes chrono !

La fabrique à histoires Lunii, c’est quoi ?

C’est une conteuse interactive où  l’enfant choisit les événements de son récit. Elle diffuse une histoire, sans ondes et sans écran. Elle n’a pas besoin de piles car elle est rechargeable et dispose d’une autonomie de 6 heures.

Quand l’enfant allume sa fabrique à histoires, il est guidé par une voix. Il choisit alors tous les éléments essentiels à l’invention de son histoire personnalisée : les personnages, le héro, les lieux et  les objets. Et c’est parti pour un conte interactif d’environ 5 minutes à écouter !

On apprécie les 48 histoires incluses dans le pack de lancement mais sachez que vous pourrez en rajouter grâce au Luniistore . Autre bonus très sympathique pour les parents : la possibilité d’enregistrer ses propres contes et de les transférer sur la fabrique à histoires Lunii grâce à l’application mobile.

Pourquoi l’acheter à un jeune enfant ?

Vous l’aurez compris, acheter ma fabrique à histoires Lunii, c’est profiter de nombreux atouts :

  1. Développement de l’imagination et du goût de la lecture chez les jeunes enfants de 3 à 8 ans.
  2. Enrichissement du vocabulaire des plus petits et contribution au développement du langage oral
  3. Incitation de l’enfant à se concentrer et à rester attentif au récit. L’enfant doit s’inventer l’histoire à visualiser.  Il se crée alors des images mentales essentielles au bon développement cognitif et à la réussite de ses futurs apprentissages !
  4. Diminution du temps passé devant les écrans avec des enfants captivés par les histoires racontées.
  5. Produit de qualité made in France avec une bonne autonomie et des histories à charger et à inventer à l’infini !

Voila les clefs de la réussite de Lunii ma fabrique à histoires alors n’hésitez plus, l’essayer c’est l’adopter ! Offrir cette conteuse en cadeau de Noël ou d’anniversaire fera plaisir à l’enfant et à ses parents.

Quel cartable acheter pour le CP ?

Quel cartable acheter pour le CP ?

L’heure de la rentrée a sonné, vous êtes dans les derniers préparatifs et une question vous taraude : Quel cartable acheter pour le CP ? Votre enfant n’est plus en maternelle, il entre à l’école primaire et a besoin de son premier cartable pour transporter son matériel scolaire. Suivez notre guide pour une rentrée au CP sereine avec un cartable adapté !

Au CP, faut-il acheter un cartable, un sac à roulettes ou un sac à dos ?

Le cartable de votre écolier s’adapte à votre mode de vie. Il doit être pratique et suivre la morphologie de votre enfant. Son poids est important pour ne pas peser trop lourd sur les épaules de votre petit protégé. On conseille un sac à roulettes aux enfants qui vont à pieds à l’école et dont la classe est en rez-de-chaussée. Car si le cartable à roulette présente un certain avantage pour le trajet, il peut être un  inconvénient lorsque la salle de classe de votre enfant est située à l’étage.  Les roulettes de celui-ci sont un poids supplémentaire. Autre point noir de ce type de sac, les roulettes peuvent s’user rapidement. Si votre enfant joue avec son cartable, les cahiers ne sont pas épargnés avec une forme type sac à dos.

En résumé, on oublie le sac à dos classique si l’enfant est jeune car son matériel scolaire s’abîmera. On préfère un modèle avec la vraie forme de cartable, robuste, léger, ergonomique  et avec des  roulettes !

Quelle taille de cartable choisir pour un enfant de CP ?

Votre enfant est maintenant chez les « grands ». Son cartable va contenir ses fournitures scolaires. Il transportera une trousse, des cahiers, une ardoise et des manuels scolaires en plus de son goûter. Prévoyez l’achat d’un sac adapté au matériel d’un élève de CP. Mais ne prenez pas un cartable trop grand. La morphologie de votre enfant est à prendre en compte. Pour le cours primaire et élémentaire, soit le CP, CE1 et CE2, la longueur du cartable est de 35 cm à 38 cm car le sac ne doit pas être plus large que le dos de votre enfant.

Côté poids du cartable, gardez en tête que votre enfant ne doit pas porter plus de 10 % de son propre poids. Pour un enfant de 25 kg, le cartable doit peser au maximum 2,5 kg. Choisissez-en un léger, entre 1 kg et 1,5 kg,  avec des bretelles rembourrées pour soulager le dos et les épaules de votre enfant.

Quel cartable idéal pour le CP ?

Format, taille et poids sont importants dans le choix du cartable de votre enfant. Mais n’oubliez pas le côté pratique.  Deux à trois compartiments dans le sac sont adaptés pour le jeune élève de CP. Une pochette avant divisée en deux si possible avec un côté goûter et un autre pour l’agenda et la trousse. Une deuxième pochette pour les grands cahiers et les manuels scolaires, pochettes et classeurs. L’organisation du cartable de votre enfant sera ainsi facilitée. En quelques mots, le cartable idéal pour le CP est fonctionnel, léger et ergonomique. Il a un format de 35 cm pour un poids d’environ 1 kg. Ses bretelles sont confortables et il dispose de deux à trois pochettes de rangement.

Maintenant que vous êtes incollable sur les critères essentiels d’un cartable de CP, il ne vous reste plus qu’à laisser votre enfant choisir la couleur et les motifs en fonction de ses envies et de votre budget !

idée cadeau enfant

Quel cadeau offrir à un jeune enfant ?

Vous êtes invité à une fête de Noël, un baptême, un anniversaire ou un simple repas et la question se pose : quel cadeau offrir à un jeune enfant ? Découvrez notre sélection  d’idées cadeau enfant par âge pour gâter les petits protégés de vos invités !

C’est l’anniversaire de votre petite nièce et vous n’avez pas encore d’enfant ? Vous vous demandez quels sont les jeux adaptés à sa tranche d’âge, quelles sont les tendances du moment, les jouets indémodables…  Difficile de cibler le jouet qui lui fera plaisir et sera adapté à son âge ! Spécialisés dans la petite enfance, nous vous avons sélectionné des jeux, jouets et activités pour les enfants de 2 à 6 ans.

Chaque sélection comprend au moins un jeu d’imitation, un jeu de construction, un jeu de société, une activité manuelle et un livre.

Idées de cadeau à offrir à un enfant selon son âge

Quel cadeau offrir à un jeune enfant de 2 ans ?

A l’âge de 2 ans, l’enfant aime découvrir de nouvelles matières et débuter ses premières réalisations artistiques. Il est attiré par des activités manuelles et sensorielles, par des jeux d’imitation comme les poupées, les garages avec petites voitures ou encore la cuisine . Voici le top des idées de cadeau enfant par âge pour un anniversaire d’un petit de 2 ans :

Et pour un enfant de 3 ans, quel cadeau offrir ?

A 3 ans, l’enfant commence à être intéressé par ses premiers jeux en collectivité type jeux de société. C’est l’âge de la petite section. Il continue beaucoup les jeux d’imitations, de manipulation, de construction et les activités manuelles. Son développement psychomoteur occupe encore une place importante dans son évolution. Il apprécie les activités type parcours de sport, jeux de balles, jeux d’équilibre…

A 4 ans, quel cadeau fera plaisir pour un anniversaire ?

A 4 ans, le jeune enfant aime explorer le monde et commence à se poser de nombreuses questions. Son temps  d’attention pour des activités manuelles s’allonge. Il est en moyenne section et commence à jouer avec ses camarades et non plus à côté d’eux. Attiré par les livres, il commence à vouloir déchiffrer ses premiers mots, à écrire. Les activités de motricité fine, initiée les années précédentes se précisent. Il aime enfiler des perles pour réaliser des bijoux, faire des réalisations en perles à repasser, peindre des objets en 3D, colorier, découper.

Sélection de jeux, jouets et activités pour un enfant de 5 ans

L’enfant âgé de 5 ans est en grande section. C’est sa dernière année de maternelle. Il aime encore beaucoup jouer à des jeux de construction et d’imitation. Mais ces activités sont plus évoluées. Il commence par exemple à suivre avec précision des plans pour réaliser des constructions avancées de légos, de kapla, de perles à repasser.  Il peut se créer des univers en légo ou en carton pour jouer avec ses petites figurines. Son imagination et sa capacité de réflexion sont importantes. C’est également l’âge des premiers jeux de société classiques déclinés en version junior type Monopoly, Cluedo, Destin, Uno …

Top des idées cadeau pour l’anniversaire d’un enfant 6 ans

A 6 ans, l’enfant est en période de transition entre l’âge de la maternelle et le CP. Ses jeux et activités se rapprochent davantage de la réalité. Il est fier de lire seul ses premiers livres, de découper, de décorer et d’écrire une carte à un proche. Il cherche du sens aux activités réalisées et s’intéresse à de nombreux sports. Sa capacité d’attention et de réflexion lui permettent de participer à de nombreuses activités. Ses dessins sont maintenant élaborés. Il est précis et peut débuter des activités manuelles type moulage en plâtre, canevas, tricotin. S’il aime cuisiner, il peut maintenant réaliser ses premières recettes pour enfant en autonomie.

Programme maternelle petite section, moyenne section grande section : progression maternelle 2021

Nouveau programme maternelle 2021

Retrouvez sur cette page un résumé de l’ensemble du programme maternelle 2021 de l’éducation nationale.

Tout pour vous éclairer sur la continuité pédagogique PS, MS ou GS, l’ief ou le coschooling !

Que comprend le nouveau programme de la maternelle ?

Modifié pour cette rentrée 2021, le nouveau programme maternelle se divise toujours en cinq principaux domaines d’apprentissage (matières). Pour cette dernière version, un seul domaine a eu son nom modifié : les mathématiques. Autrefois appelé « Construire ses premiers outils pour structurer sa pensée », ce domaine reprend un nom plus simple, moins savant et plus évocateur pour les familles : « Acquérir les premiers outils mathématiques ».

Il y a donc les 5 domaines suivants :

  • Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions ( Le « Français » que les adultes ont pu connaitre quand ils étaient eux-mêmes enfant). Ce domaine comprend l’oral et l’écrit.
  • Acquérir les premiers outils mathématiques  ( Mathématiques tout simplement…) avec  la numération et les formes, grandeurs et suites organisées ( ex géométrie et logique)
  • Agir, s’exprimer, comprendre à travers les activités artistiques ( Arts plastiques)
  • Agir, s’exprimer, comprendre à travers les activités physiques (Appelé avant EPS ou sport)
  • Explorer le monde de la matière, des objets du vivant ( ex SVT,Physique et technologie)

Des appellations bien compliquées ou un simple nom de matière ne suffit pas. Bienvenue dans le monde virtuel utopique de l’éducation nationale, où ce genre de circulaires très adaptées te permettra de tout comprendre en seulement deux mois de vacances scolaires.

Pour revenir au concret, le cycle 1 désigne la petite section, la moyenne section et la grande section.

A la fin de la grande section, il y a des compétences à acquérir pour être dans les cases de l’éducation nationale. Ces dernières sont appelées « attendus de fin de cycle ». Elles sont reprises dans les 32 pages du programme maternelle de l’éducation nationale ici.

SI vous préférez aller à l’essentiel, j’ai repris ces compétences sous la forme de tableaux par matière (domaines d’apprentissage).

Comment procéder pour respecter ce nouveau programme maternelle  ?

En tant qu’enseignant, votre inspecteur attend de vous que vous mettiez en place une programmation de cycle. En clair, vous devez répartir toutes les compétences de fin de grande section sur les trois années de maternelle pour bâtir cette programmation. Cette trame vous servira de fil conducteur, avec vos collègues ou seul si vous êtes dans une petite école multi-niveaux.

En tant que parent pratiquant l’instruction en famille, ce choix s’est normalement fait pour respecter le rythme de l’enfant et vous vous intéressez davantage au socle commun de compétences à acquérir. Sauf qu’avec le projet de réforme de l’ief pour septembre 2022, tout va évoluer. Et si vous souhaitez pouvoir continuer à pratiquer l’ief, il faudra montrer patte blanche aux contrôles pédagogiques de l’inspection nationale.

Ce n’est qu’un avis personnel mais je vous conseille de vous armer de programmations/progressions en plus de vos supports et choix pédagogiques. Car l’inspecteur, tout comme les conseillers pédagogiques, psychologues scolaires et maitre formateurs, sont formatés à l’éducation nationale et ce sont ces mêmes personnes qui évaluent les enseignants. Alors autant ne pas trop les perturber et jouer les caméléons si vous souhaitez réussir ce contrôle et surtout continuer à vivre votre vie comme vous l’entendez et continuer l’IEF.

Pas de panique, je vous partage mes programmations par période et domaine !

Programmation petite section – Bientôt disponible

Programmation moyenne section- A venir

Après la programmation de maternelle, la progression

Derrière chaque programmation, une progression est attendue. Vous devez détailler comment vous comptez vous y prendre pour atteindre une compétence ciblée. Par exemple, si votre enfant découvre le principe alphabétique et qu’il travaille particulièrement sur la reconnaissance des lettres dans les trois écritures, comment allez-vous procéder pour la lettre A ?

  • Recueil des représentations initiales de l’enfant
  • Chasse aux lettres A dans des lettres lettres objets (perles, lettres en bois …)
  • Lettres à toucher pour ancrer la représentation de la lettre
  • Chasse aux lettres mais sur du papier
  • Chasse aux lettres A dans des mots, dans des livres lors de la lecture

En parallèle, vous pouvez travaillez le son de la lettre et sa graphie (d’abord dans de la farine, puis en peinture au doigt, outil scripteur …). Bref, à vous de mettre en place une progression et de savoir justifier vos choix pédagogiques…

Futurs professeurs des écoles préparant le CRPE, professeurs débutants, parents en IEF, parents en coschooling ou arrivés ici suite à la continuité pédagogique en maternelle de votre enfant, j’espère que ces quelques informations vous aideront à y voir plus clair !

N’hésitez pas à passer voir mes ressources pédagogiques.

Information importante

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person holding a chalk in front of the chalk board

– Haut Potentiel Intellectuel – Signes , test et accompagnement

« Surdoué », « précoce », « en avance», ou enfant « zèbre ». Tant d’expressions que les gens utilisent pour qualifier les capacités supérieures à la norme de leur enfant à Haut Potentiel Intellectuel. Attention toutefois à ne pas tomber dans le piège de la sur stimulation de son enfant, laissant penser à un enfant HPI.

Pour Le Petit Larousse Médical, l’enfant « surdoué » est un enfant qui est doté de capacités d’apprentissage supérieures aux enfants de son âge et qui dispose « d’aptitudes créatrices dans un ou plusieurs domaines »

Un enfant peut être doué dans n’importe quel domaine. Par exemple, sur le plan créatif et intellectuel, sur sa maturité sociale et émotionnelle  ou sur ses capacités à mémoriser. Et si son quotient intellectuel dépasse 130, il entrera dans la catégorie des enfants «HPI».

Comment détecte-t-on un enfant à HPI ?

Huit signes annonciateurs de l’enfant à Haut Potentiel Intellectuel

Votre enfant semble en avance dans un ou plusieurs domaines. Quelques exemples concrets pour un enfant de 3 ans :

  1. Son  niveau de langage et ses discours sont avancés et il préfère parler avec des enfants plus âgés ou des adultes.
  2. Il apprend par lui-même à lire, sans instruction de votre part. 
  3. Ses camarades du même âge ne l’intéressent pas ou peu. Il s’entend mieux avec des enfants de 10 ans qu’avec ceux son âge.
  4. Il se concentre longtemps sur ses tâches
  5. Sa curiosité vous interpelle. Il vous pose des questions très pointues.
  6. Il apprend très vite, est très imaginatif et créatif.
  7. Son comportement  est atypique. Il semble avoir un décalage par rapport aux enfants de son âge.
  8. Certaines choses compliquées sont faciles pour votre enfant. Mais à l’inverse, il peut avoir besoin de soutien dans d’autres domaines, en fonction de ses capacités et de sa personnalité.

Comment poser le diagnostic de Haut Potentiel Intellectuel?

Le WPPSI-IV, test de QI spécial pour les jeunes enfants

Savez-vous qu’il existe un test dédié aux jeunes enfants de 2 ans et demi à 7 ans et 7 mois ? Il s’agit de la WPPSI-IV, échelle d’intelligence de Wechsler. Plusieurs échelles de calcul entrent en jeu dans ce test de détermination du QI des jeunes enfants : compréhension verbale, visuo-spatiale, mémoire de travail et vitesse de traitement.  Les spécificités du développement de l’enfant sont ainsi prises en compte.

Pour réaliser ce type de test, vous pouvez vous renseigner auprès d’un neuropsychologue ou d’un neuropédiatre.

Des difficultés sociales et scolaires

L’enfant a haut potentiel intellectuel est exposé à plusieurs difficultés au cours de son enfance et de son adolescence.

D’un point de vue scolaire, votre enfant peut se montrer trop agité à l’école car il s’ennuie. Ou au contraire, se renfermer sur lui-même car les cours ne l’intéressent pas. Dans le second cas, il sera alors très agité chez vous le soir et vos soirées en famille deviendront ingérables.

Votre enfant peut alors être confronté à une situation d’échec scolaire. Ses résultats scolaires vont diminuer, créant ainsi un fossé entre l’enfant que vous connaissez à la maison, doté de grandes capacités. Et l’enfant décrit par sa maitresse, souffrant de nombreuses difficultés scolaires et sociales.

Certains enfants surdoués ont aussi des handicaps. Par exemple, un enfant surdoué peut aussi être autiste ou avoir un trouble du déficit de l’attention, de l’hyperactivité ou encore des troubles du langage « Dys ».

Conséquences de cette situation ? Un enfant mal dans sa peau et des parents à fleur de peau.

Où trouver de l’aide pour mon enfant à haut potentiel intellectuel ?

Une association pour vous aider

Répondre aux besoins d’apprentissage d’un enfant surdoué prend du temps, de l’argent et de l’énergie. Vous pouvez vous sentir dépassé. Ne culpabilisez pas et faites-vous accompagner.

Pour les français, il existe une association spécialisée pour les enfants diagnostiqués HPI. Elle s’appelle l’AFEhP – Association française pour les Enfants à Haut Potentiel-

Elle se compose de bénévoles qui pourront vous informer et vous soutenir dans la mise en place d’activités.

Son principal but est de permettre l’intégration des enfants HPI et leur réussite sociale et scolaire.

Face aux difficultés rencontrées par vous-même en tant que parent et votre enfant, faites-vous aider.  N’hésitez pas à vous rapprocher de l’Association Française pour les Enfants à Haut Potentiel.

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Instruction obligatoire dès 3 ans : inscription à l’école ou IEF

En France, c’est l’instruction qui est obligatoire et non l’école. Les parents ont encore le choix de la scolarisation ou non de leur enfant. Il faut soit effectuer les démarches pour son inscription à l’école, soit celles pour réaliser l’instruction en famille IEF.  Si vous choisissez la deuxième option, attention toutefois aux règles de l’IEF qui vont évoluer pour la rentrée 2023.

Quelles démarches faut-il faire pour une inscription à l’école ou pour l’IEF ?

Inscription à l’école

Pour une inscription à l’école publique, il faut prendre rendez-vous avec la directrice de l’école et se munir du certificat d’inscription indiquant l’école d’affectation de l’enfant . Mais comment obtenir ce certificat d’inscription ?

Simplement en se rapprochant de la mairie de votre commune pour constituer le dossier d’inscription. Une liste de pièces justificatives vous sera alors demandée. Généralement, vous aurez besoin du livret de famille, d’un justificatif de domicile, des certificats de vaccination et d’une pièce d’identité. Vous obtiendrez alors ce fameux certificat et vous pourrez inscrire votre enfant à l’école.

Pour une inscription en cours d’année, les démarches sont les mêmes. Pensez néanmoins à avertir votre interlocuteur du DASEN. Il pourra vous demander le certificat d’inscription à l’école pour annuler les démarches de contrôle de l’IEF.

Instruction En Famille IEF

Deux formalités sont à accomplir pour instruire son enfant à la maison. Une déclaration au maire de votre commune et une autre au Directeur Académique des Services de l’Education Nationale repris sous l’acronyme DASEN.

Cette déclaration prend la forme d’une lettre et doit mentionner les informations suivantes :

  • Le nom, prénom, la date de naissance et l’adresse de l’enfant
  • Les noms, prénoms et adresse des parents
  • L’adresse où sera dispensée l’instruction (si différente de celle du domicile)

Le courrier envoyé, il vous suffit d’attendre que le DASEN accuse réception de votre demande et vous adresse une attestation d’instruction en famille.

Si la demande d’instruction en famille se fait en cours d’année, vous avez 8 jours après l’arrêt de la scolarisation à l’école pour effectuer cette déclaration.

Vous devrez par la suite vous soumettre au contrôle de la mairie tous les deux ans pour vérifier les raisons du choix d’instruction en famille. La qualité de l’instruction sera quant à elle évaluée annuellement par un contrôle pédagogique effectué par l’inspecteur d’académie.

Vous trouverez sur ce site les informations et adresses officielles pour l’instruction en famille.

Besoin de supports éducatifs sur un thème ?

Filaé est spécialisé dans les ressources de la maternelle. Les ressources éducatives proposées s’enrichissent au fil du temps. Elles comprennent des activités, jeux, cahiers d’autonomie et logiciels éducatifs. Suivez l’actualité du site sur la page officielle facebook pour ne manquer aucun support.

Pour développer la motricité fine d'un enfants, enfiler des perles est une activité idéale.

Développer la motricité fine

En quelques mots, la motricité fine, c’est la maîtrise de gestes précis de la vie quotidienne. Elle nécessite une progression au niveau moteur et perceptif.

Le développement de la motricité fine est indispensable pour la maitrise du tracé.

Au niveau moteur, l’enfant va progressivement apprendre à faire la pince, à maîtriser l’opposition pouce/index et à exercer moins de pression au niveau graphique. Il aura un mouvement plus fluide.

Parallèlement à ces acquisitions motrices, au niveau perceptif, l’enfant va explorer et organiser son espace. Il apprendra à gérer son espace graphique. Le geste sera davantage coordonné avec sa vision. Il deviendra plus précis.

Comment aider mon enfant à développer sa motricité fine ?

Développer la motricité fine signifie renforcer les muscles des doigts et des mains. Chaque enfant évoluant à son rythme, les repères d’âge donnés ne sont qu’indicatifs.

De 2 à 3 ans

Pour s’exercer à sa motricité fine  dans la vie quotidienne, il peut avec de l’aide :

  • Éplucher ses fruits (bananes, clémentines…)
  • Transvaser des petits aliments ou de l’eau : Prendre des céréales avec une cuillère pour les mettre dans son bol, verser seul de l’eau dans son verre…
  • Fermer son manteau (fermeture éclair)
  • Faire de la pâte à pizza, des petits gâteaux sablés.
  • Couper de la pâte avec des ciseaux
  • Empiler des boites vides
  • Tourner les pages de ses livres
  • Visser/ dévisser les bouchons de bouteille
  • Tourner les pages de ses livres
  • Utiliser des crayons (premiers gribouillages)
  • Déchirer différents types de papier

De 3 à 4 ans

Vous pouvez renforcer ses activités quotidiennes avec diverses activités manuelles.

Voici 5 idées d’activités pour renforcer les muscles des doigts de l’enfant en s’amusant.

1- Les gommettes

Détacher et coller une gommette lui permet à la fois d’exercer ses muscles et de s’entraîner à la gestion de l’espace graphique et de la précision selon le support proposé.

2- La pâte à modeler

Appréciée depuis de nombreuses années par les enfants, la pâte à modeler est un très bon outil de développement de la motricité fine. Elle permet de développer les petits muscles des doigts de façon agréable. Associez-la aux ciseaux débuter l’apprentissage du découpage.

3- Enfiler des perles.

Faire un collier est une activité qui plait à l’enfant. Vous pouvez commencer par des perles de gros diamètre et diminuer leur taille en fonction des capacités de votre enfant.

4- Activités de laçage

Lacer un support permettra à l’enfant de travailler sa motricité fine et l’aidera à acquérir les notions dessus/dessous.

5Les créations de perles

Ce type d’activités est particulièrement utile pour apprendre  à votre enfant à développer le geste de la pince, indispensable pour l’écriture. Le plus de cette activité ? La création d’un support 2D pour jouer.

De 4 à 6 ans

On continue à aider son enfant dans le développement de la motricité fine et on introduit des activités de « grands » :

  • Découpage/ collage (Du plus épais au plus fin, lignes droites, cercles, puis formes diverses)
  • Dessin (libre et dirigé)
  • Graphisme :
    • Lignes horizontales et verticales puis quadrillage, croix
    • Lignes obliques
    • Cercles et ovales Ronds
    • Lignes brisées
    • Lignes sinueuses, vagues, ponts
    • Spirales
    • Boucles
  • Ecriture des lettres, d’abord en majuscules puis en cursives.

Et peu importe l’âge de l’enfant, on le félicite pour tous ses progrès ! Et on lui propose différents jeux de construction pour l’aider dans le développement de sa motricité fine et dans la précision de ses gestes.

Apprendre à compter à un enfant est un apprentissage de maternelle : petite section,moyenne section et grande section.

Apprendre à compter à son enfant

Dans mon  article sur la construction du nombre en maternelle, je vous ai évoqué les notions essentielles à travailler  parallèlement pour aider votre enfant à construire le nombre. Nous allons ici nous intéresser à la quantité et au dénombrement, notions fondamentales pour apprendre à compter à votre enfant.

A titre de repères de progression pour l’instruction en famille de votre enfant d’âge maternelle, en petite section, l’étude des quantités se fait jusqu’à 3. En moyenne section, jusqu’à 6 et en grande section jusqu’à 10. Je vous parle bien des quantités et non de la suite orale des nombres. Ainsi, en fin de grande section, votre enfant doit être capable de composer/décomposer des collections jusqu’à 10. Comprenez ici que si votre enfant a 6 objets dans une collection, il doit savoir la compléter jusqu’à 10 et verbaliser son action en vous expliquant que 6 + 4 font 10.

Quelles sont les procédures pour apprendre à votre enfant à compter ?

#1 La correspondance terme à terme et la correspondance par paquet

Votre enfant va associer les objets de deux collections. Chez le jeune enfant, il convient de commencer par des situations de jeux simples en fonction de ses centres d’intérêt. Vous pouvez lui proposer différents jeux :

  • Donner une fleur à chaque poupée.
  • Mettre une figurine pour chaque voiture

La correspondance par paquet suit le même principe. Trois poupées sont à associer à un paquet de trois fleurs alors que deux doudous s’associeront un paquet de deux fleurs…

Ces deux procédures sont utilisées par des enfants qui ne savent pas encore dénombrer.

#2 La reconnaissance des nombres

Pour maîtriser les nombres, votre enfant va devoir connaitre les différentes formes de représentation de ces derniers. Ainsi, vous pouvez jouer à des jeux de représentation des nombres sous différents registres :

  • Le registre analogique est celui de la représentation visuelle avec par exemple les doigts de la main, les constellations d’un dé, les formes sur une carte à jouer…
  • Le verbal correspond aux mots exprimés oralement
  • Le symbolique est celui de l’écriture chiffrée classique : 1,2,3,4….

Pour faciliter la reconnaissance des chiffres par votre enfant, vous pouvez jouer à des jeux de cartes telles que la bataille.Vous attirerez l’attention de votre enfant sur le nombre écrit et le nombre de formes visuelles dessinées.

Dans les  jeux de rôle, comme la liste de courses par exemple, vous pouvez lui  proposer une suite numérique visuelle pour l’aider à associer le mot oral au nombre écrit.

#3 Le dénombrement et la décomposition des petits nombres pour apprendre à compter

Le dénombrement consiste à exprimer une quantité par un nombre. Outre le « subitizing » où la quantité est reconnaissable d’un coup d’œil pour de petites collections jusqu’à 4-5, le jeune enfant va apprendre à dénombrer à l’unité.

Le dénombrement par comptage de un en un consiste à mettre  en relation la suite orale des nombres avec les éléments de la collection. L’enfant doit être amené à comprendre que le dernier mot utilisé correspond à la quantité de la collection.

Concrètement cela signifie que pour aider votre enfant à dénombrer, vous devez:

  • Pointer chaque objet supplémentaire au moment où vous changer de nombre en récitant la comptine numérique et  mettre l’objet dans votre panier à compter par exemple. Il ne faut pas réciter la comptine uniquement en pointant du doigt car votre enfant risque d’associer le nombre à une position et non à une quantité.
  • Ne pas hésiter à insister sur l’ajout d’un objet supplémentaire. « Une fleur, encore une fleur, on a  deux fleurs, deux fleurs et encore une,  on a 3 fleurs….

En résumé pour apprendre à compter

Votre enfant doit comprendre que tout nombre s’obtient en ajoutant 1 à la quantité précédente . Et le résultat de la nouvelle collection s’obtient en avançant de 1 dans la suite numérique.

Par la suite, il apprendra à décomposer des petits nombres :

3, c’est 2 et encore 1.

4, c’est 3 et encore 1 mais aussi 2 et 2

Voila pour la construction du nombre en maternelle. J’espère que ce petit article vous aidera à y voir plus clair dans la façon de procéder pour apprendre à votre enfant à compter.

Il s’agit là d’un apprentissage quotidien et très progressif. Votre enfant va assimiler lentement la construction du nombre La charge émotionnelle positive va renforcer son processus d’apprentissage.  Alors n’hésitez pas à multiplier les jeux pour que l’utilisation des nombres soit un moment agréable !

Un jeu de plateau célèbre pour travailler les notions mathématiques en s’amusant ? Le monopoly junior!

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3 étapes pour construire le nombre en maternelle : MANIPULATION/VERBALISATION/ ABSTRACTION

« 10,11,12,13,14,15,17,18 » Et le 16 ?  Votre petite merveille a oublié de dire le 16 dans la suite numérique  qu’il récite. Qu’il aille à l’école ou que vous lui fassiez l’instruction en famille, cela vous inquiète un peu car c’est un oubli fréquent… Rassurez-vous, il n’y a rien d’anormal. Votre jeune enfant a simplement besoin d’être guidé pour comprendre que les nombres permettent à la fois d’exprimer des quantités, ce que l’on appelle l’usage cardinal,  et d’exprimer un rang ou une position dans une liste, ce que l’on appelle l’usage ordinal.

C’est un apprentissage progressif qui va demander du temps et surtout  l’expérimentation de nombreuses situations avec des activités pré-numériques puis numériques.

A quoi va servir le nombre chez le jeune enfant ?

L’usage cardinal du nombre

Dans son aspect cardinal, le nombre lui servira à exprimer et comparer des quantités. On distingue alors 3 classes d’usage :

  • La mémorisation du nombre lui permettra d’exprimer une quantité et de la garder en mémoire afin de la reproduire, de la partager ou de la compléter.
  • La comparaison du nombre lui sera utile pour déterminer dans une collection laquelle comporte le plus ou moins d’objets. Elle lui permettra également d’effectuer des classements, du plus important au plus faible.
  • L’anticipation du résultat, c’est-à-dire que votre enfant va pouvoir connaitre à l’avance l’état final d’une collection, après une augmentation, une diminution avant que celle-ci ne subisse de transformation.

L’usage ordinal du nombre

Dans son aspect ordinal, le nombre lui servira à exprimer repérer des positions dans une liste ordonnée. On distingue également 3 classes d’usage :

  • La mémorisation pour exprimer la position et la garder en mémoire
  • La comparaison pour échanger sur les positions de différents objets dans une liste rangée
  • L’anticipation du résultat, pour connaitre à l’avance le résultat lors d’un déplacement en avant ou en arrière par exemple.

Comment construire le nombre chez le jeune enfant ?

Vers l’âge de 2-3 ans, votre enfant va devenir capable de percevoir de petites quantités, généralement inférieures à 4. Il est probable également que votre enfant puisse, par exemple, savoir réciter la comptine numérique sans savoir l’utiliser pour dénombrer une collection. C’est la raison pour laquelle il oublie fréquemment le même nombre. Il a mémorisé la comptine numérique sans avoir encore compris que l’on passe toujours au nombre supérieur en ajoutant 1.

C’est pourquoi plusieurs  notions doivent être travaillées en parallèle pour aider votre enfant à construire le nombre :

  • Les représentations orales et écrites des quantités
  • La suite orale des nombres 
  • Le repérage des positions et la mémorisation
  • Le dénombrement

Comment débuter les mathématiques avec un jeune enfant ?

Faites appel aux jeux ! Pourquoi ? Car ils favorisent le triptyque MANIPULER/VERBALISER/ ABSTRAIRE, essentiel à la construction du nombre.

#1- La manipulation

Le fait de pouvoir agir sur les objets constitue une première étape vers une manipulation mentale et provoque la nécessité d’anticiper la réponse lorsque les objets sont absents ou éloignés. Essentielle pour amener votre enfant vers l’abstraction, elle consiste à agir sur des objets tangibles (objets réels ou cubes par exemple) L’enfant apprend en réalisant ses expériences avec du matériel.

La manipulation permet le tâtonnement (hypothèses, essais, erreurs, vérifications…) et de s’approprier la situation.

#2- La verbalisation

Il est essentiel d’échanger avec votre enfant sur ses procédures choisies pour résoudre un problème. Par exemple, si vous demandez à votre enfant de mettre des assiettes sur la table pour ses 4 doudous, s’il revient avec 5 assiettes, vous pouvez lui demandez : « Pour qui as-tu ramené des assiettes? », « Pour mes doudous » , « Super, et tu as combien de doudous ? Et combien d’assiettes sur la table ? », « J’ai 4 doudous et 5 assiettes »,  « Et que peux tu faire pour en avoir juste assez sur la table ? ». Laissez votre enfant répondre de lui-même qu’il doit en RETIRER une. Et insistez ensuite sur le retrait de l’assiette. Verbalisez et reformulez avec un vocabulaire adapté. «  Parfait, tu avais 5 assiettes pour 4 doudous, tu en as retirée une, il te reste 4 assiettes ».

Vous utiliserez ainsi un vocabulaire spécifique. Votre enfant prendra conscience des procédures qu’il a utilisées et pourra les réinvestir dans d’autres situations.

Vous pouvez également jouer le rôle de l’enfant. Comptez devant lui ses doudous sur les doigts de votre main et allez prendre 4 assiettes en expliquant à votre enfant votre procédure. « Pour chaque doudou supplémentaire, j’ai levé un doigt. J’ai levé 4 doigts pour me rappeler que j’ai 4 doudous à table et que je dois apporter 4 assiettes ». Ainsi, il enrichira son répertoire de procédures.

#3- L’abstraction

Votre rôle sera de guider votre enfant pour l’amener progressivement à se passer des objets manipulables pour qu’il comprenne le symbolique.

Pour cela, vos activités devront rendre le nombre dans son aspect cardinal incontournable.

Votre enfant va comprendre que le nombre lui permet de faciliter la résolution de certains problèmes pratiques, conserver la mémoire de la quantité, garder la mémoire d’une position, comparer des quantités sans avoir à manipuler  les collections correspondantes, et prévoir le résultat d’une action sur une collection avant que celle-ci ait lieu (ajout, retrait, partage).

L’étude des nombres doit être motivée par le besoin ressenti de mieux les connaitre afin de les utiliser de façon pertinente dans les problèmes. Il faut lui faire découvrir puis maîtriser les techniques de résolution de problèmes à l’aide des nombres. Mais également le conduire à être capable, face à des situations de la vie quotidienne, de discerner celles où l’utilisation des nombres sera pertinente.

Une idée de situation problème mathématique pour la construction du nombre en maternelle

Vous pouvez mettre en pratique des situations problèmes mathématiques qui amèneront votre enfant à manipuler, verbaliser, puis passer à l’abstraction ! Voici une proposition qui vous permettra de mettre en place la manipulation, la verbalisation et l’abstraction.

 « Voici un sachet de bonbons. Tu dois le partager entre toi, papa, maman et ton frère. Fais attention à ne pas faire de jaloux et à distribuer la même quantité de bonbons pour chacun »

Je vous propose de réaliser ces étapes autant de fois que nécessaire et dans diverses situations pour amener votre enfant à l’abstraction :

Etape 1

  • Faites manipuler votre enfant avec de vrais bonbons
  • Laissez le verbaliser ses actions. Amenez-le à modifier sa procédure si nécessaire.

Etape 2

Quand votre enfant est à l’aise avec ce genre de situation, remplacer les bonbons par des jetons par exemple (mais dans votre consigne, il s’agira toujours de bonbons)

Etape 3

Dessinez un sachet de bonbons et demandez-lui de les partager entre deux personnes. Verbaliser toujours ses actions.

Etape 4

Remplacer les bonbons en dessin par de simples croix ou ronds. La consigne reste la même. S’il connait les chiffres écrits, il va pouvoir également les utiliser pour poser son problème.

Vous l’aurez compris, l’abstraction est un processus long où votre enfant devra s’entraîner dans différentes situations de la vie quotidienne. N’hésitez pas à adapter cette situation en modifiant le nombre de bonbons à partager dans le sac initial ou le nombre de personnes qui doivent recevoir les bonbons. Ne passez pas à l’étape supérieure si votre enfant rencontre des difficultés. Laissez lui du temps pour assimiler ce qu’il apprend. Il n’est peut être tout simplement pas prêt. Rappelez-vous que chaque enfant évolue à son rythme. N’insistez pas, votre enfant doit percevoir ce genre d’activités comme un moment agréable avec vous. Et oui, il est prouvé que la charge émotionnelle positive renforce le processus d’apprentissage. Apprendre les mathématiques en jouant est un jeu d’enfants !

Construire le nombre : Manipulation,verbalisation et abstraction

« 10,11,12,13,14,15,17,18 » Et le 16 ?  Votre petite merveille a oublié de dire le 16 dans la suite numérique  qu’il récite. Qu’il aille à l’école ou que vous lui fassiez l’instruction en famille, cela vous inquiète un peu car c’est un oubli fréquent… Rassurez-vous, il n’y a rien d’anormal, il existe des étapes pour construire le nombre. Votre jeune enfant a simplement besoin d’être guidé pour comprendre que les nombres permettent à la fois d’exprimer des quantités, ce que l’on appelle l’usage cardinal,  et d’exprimer un rang ou une position dans une liste, ce que l’on appelle l’usage ordinal.

C’est un apprentissage progressif qui va demander du temps et surtout  l’expérimentation de nombreuses situations avec des activités pré-numériques puis numériques.

A quoi va servir le nombre chez le jeune enfant ?

L’usage cardinal du nombre

Dans son aspect cardinal, le nombre lui servira à exprimer et comparer des quantités. On distingue alors 3 classes d’usage :

  • La mémorisation du nombre lui permettra d’exprimer une quantité et de la garder en mémoire afin de la reproduire, de la partager ou de la compléter.
  • La comparaison du nombre lui sera utile pour déterminer dans une collection laquelle comporte le plus ou moins d’objets. Elle lui permettra également d’effectuer des classements, du plus important au plus faible.
  • L’anticipation du résultat, c’est-à-dire que votre enfant va pouvoir connaitre à l’avance l’état final d’une collection, après une augmentation, une diminution avant que celle-ci ne subisse de transformation.

L’usage ordinal du nombre

Dans son aspect ordinal, le nombre lui servira à exprimer repérer des positions dans une liste ordonnée. On distingue également 3 classes d’usage :

  • La mémorisation pour exprimer la position et la garder en mémoire
  • La comparaison pour échanger sur les positions de différents objets dans une liste rangée
  • L’anticipation du résultat, pour connaitre à l’avance le résultat lors d’un déplacement en avant ou en arrière par exemple.

Comment construire le nombre chez le jeune enfant ?

Vers l’âge de 2-3 ans, votre enfant va devenir capable de percevoir de petites quantités, généralement inférieures à 4. Il est probable également que votre enfant puisse, par exemple, savoir réciter la comptine numérique sans savoir l’utiliser pour dénombrer une collection. C’est la raison pour laquelle il oublie fréquemment le même nombre. Il a mémorisé la comptine numérique sans avoir encore compris que l’on passe toujours au nombre supérieur en ajoutant 1.

C’est pourquoi plusieurs  notions doivent être travaillées en parallèle pour aider votre enfant à construire le nombre :

  • Les représentations orales et écrites des quantités
  • La suite orale des nombres 
  • Le repérage des positions et la mémorisation
  • Le dénombrement

Comment débuter les mathématiques avec un jeune enfant ?

Faites appel aux jeux ! Pourquoi ? Car ils favorisent le triptyque MANIPULER/VERBALISER/ ABSTRAIRE, essentiel à la construction du nombre.

#1- La manipulation

Le fait de pouvoir agir sur les objets constitue une première étape vers une manipulation mentale et provoque la nécessité d’anticiper la réponse lorsque les objets sont absents ou éloignés. Essentielle pour amener votre enfant vers l’abstraction, elle consiste à agir sur des objets tangibles (objets réels ou cubes par exemple) L’enfant apprend en réalisant ses expériences avec du matériel.

La manipulation permet le tâtonnement (hypothèses, essais, erreurs, vérifications…) et de s’approprier la situation.

#2- La verbalisation

Il est essentiel d’échanger avec votre enfant sur ses procédures choisies pour résoudre un problème. Par exemple, si vous demandez à votre enfant de mettre des assiettes sur la table pour ses 4 doudous, s’il revient avec 5 assiettes, vous pouvez lui demandez : « Pour qui as-tu ramené des assiettes? », « Pour mes doudous » , « Super, et tu as combien de doudous ? Et combien d’assiettes sur la table ? », « J’ai 4 doudous et 5 assiettes »,  « Et que peux tu faire pour en avoir juste assez sur la table ? ». Laissez votre enfant répondre de lui-même qu’il doit en RETIRER une. Et insistez ensuite sur le retrait de l’assiette. Verbalisez et reformulez avec un vocabulaire adapté. «  Parfait, tu avais 5 assiettes pour 4 doudous, tu en as retirée une, il te reste 4 assiettes ».

Vous utiliserez ainsi un vocabulaire spécifique. Votre enfant prendra conscience des procédures qu’il a utilisées et pourra les réinvestir dans d’autres situations.

Vous pouvez également jouer le rôle de l’enfant. Comptez devant lui ses doudous sur les doigts de votre main et allez prendre 4 assiettes en expliquant à votre enfant votre procédure. « Pour chaque doudou supplémentaire, j’ai levé un doigt. J’ai levé 4 doigts pour me rappeler que j’ai 4 doudous à table et que je dois apporter 4 assiettes ». Ainsi, il enrichira son répertoire de procédures pour l’aider à construire le nombre.

#3- L’abstraction

Votre rôle sera de guider votre enfant pour l’amener progressivement à se passer des objets manipulables pour qu’il comprenne le symbolique.

Pour cela, vos activités devront rendre le nombre dans son aspect cardinal incontournable.

Votre enfant va comprendre que le nombre lui permet de faciliter la résolution de certains problèmes pratiques, conserver la mémoire de la quantité, garder la mémoire d’une position, comparer des quantités sans avoir à manipuler  les collections correspondantes, et prévoir le résultat d’une action sur une collection avant que celle-ci ait lieu (ajout, retrait, partage).

L’étude des nombres doit être motivée par le besoin ressenti de mieux les connaitre afin de les utiliser de façon pertinente dans les problèmes. Il faut lui faire découvrir puis maîtriser les techniques de résolution de problèmes à l’aide des nombres. Mais également le conduire à être capable, face à des situations de la vie quotidienne, de discerner celles où l’utilisation des nombres sera pertinente.

Une idée de situation problème mathématique pour construire le nombre en maternelle

Vous pouvez mettre en pratique des situations problèmes mathématiques qui amèneront votre enfant à manipuler, verbaliser, puis passer à l’abstraction ! Voici une proposition qui vous permettra de mettre en place la manipulation, la verbalisation et l’abstraction.

 « Voici un sachet de bonbons. Tu dois le partager entre toi, papa, maman et ton frère. Fais attention à ne pas faire de jaloux et à distribuer la même quantité de bonbons pour chacun »

Je vous propose de réaliser ces étapes autant de fois que nécessaire et dans diverses situations pour amener votre enfant à l’abstraction :

Etape 1

  • Faites manipuler votre enfant avec de vrais bonbons
  • Laissez le verbaliser ses actions. Amenez-le à modifier sa procédure si nécessaire.

Etape 2

Quand votre enfant est à l’aise avec ce genre de situation, remplacer les bonbons par des jetons par exemple (mais dans votre consigne, il s’agira toujours de bonbons)

Etape 3

Dessinez un sachet de bonbons et demandez-lui de les partager entre deux personnes. Verbaliser toujours ses actions.

Etape 4

Remplacer les bonbons en dessin par de simples croix ou ronds. La consigne reste la même. S’il connait les chiffres écrits, il va pouvoir également les utiliser pour poser son problème.

Vous l’aurez compris, l’abstraction est un processus long où votre enfant devra s’entraîner dans différentes situations de la vie quotidienne. N’hésitez pas à adapter cette situation en modifiant le nombre de bonbons à partager dans le sac initial ou le nombre de personnes qui doivent recevoir les bonbons.

Quelques conseils en résumé pour construire le nombre

Ne passez pas à l’étape supérieure si votre enfant rencontre des difficultés. Laissez lui du temps pour assimiler ce qu’il apprend. Il n’est peut être tout simplement pas prêt. Rappelez-vous que chaque enfant évolue à son rythme. N’insistez pas, votre enfant doit percevoir ce genre d’activités comme un moment agréable avec vous. Et oui, il est prouvé que la charge émotionnelle positive renforce le processus d’apprentissage. Apprendre les mathématiques en jouant est un jeu d’enfants ! N’hésitez pas à découvrir également les procédures à connaitre pour aider votre enfant à apprendre à compter.